L’échéance est proche et l’objectif élevé : à partir de 2022, la loi Egalim impose, en valeur d’achat, au moins 50% de produits durables ou sous signes officiels de qualité, dont 20% de produits biologiques, dans la restauration collective publique. Mais les Landes ne partent pas d’une page blanche. Le Département soutient depuis longtemps la production locale et travaille à rapprocher offre agricole et commande publique à travers des dispositifs comme ETAL40 et Agrilocal 40. Citons encore l’aide à la transformation de produits fermiers ou les deux audits réalisés sur les besoins de la restauration en collèges et sur l’offre à l’échelle départementale.
Un partenariat avec les territoires
En 2020, sera lancé un audit sur les besoins de la restauration hors collèges dans deux territoires pilotes, Adour Chalosse Tursan et Adour Landes Océanes. Dominique Degos, vice-présidente du Conseil départemental en charge de l’agriculture, pointe l’objectif à terme : « nous souhaitons accompagner les territoires vers une centralisation des achats et une plateforme logistique d’accès aux productions locales ». Robert Cabé, président d’Adour Chalosse Tursan, confirme : « Il faut étudier si on peut favoriser des groupements de producteurs d’une part et de cantines d’autre part. »